Les réseaux sociaux font désormais partie du paysage informatique mondial, avec l’information qui circule à la vitesse de la lumière sur des terminaux de plus en plus performants et ludiques. Dans l’industrie, la data est le point clé du système d’information de l’industrie mais comment bénéficier des avancées technologiques que tout le monde connait ?
Automatisation et l’avènement des GPAO :
Cette question ne se posait pas avant l’automatisation des postes de production mais nécessitait néanmoins une organisation rigoureuse pour répondre aux problématiques de transmission de l’information.
Tout s’est ensuite accéléré, les lignes de production sont devenues de plus en plus automatisées et la chaîne de décision a dû s’adapter. Nous avons vu apparaître des suivis de production organisés types GPAO auxquels sont venues se greffer d’autres fonctions, la plupart construites de manière hétérogène : Un fichier Excel® pour le planning, un autre pour la gestion des équipes, une applications MS Access® pour le suivi des OFs et toujours beaucoup de papier pour transmettre l’information vers et depuis l’atelier.
Cette « organisation » allait bon an mal an si on fermait les yeux sur les risques d’erreurs (saisies, re-saisies) et à condition que les concepteurs/développeurs, souvent des ressources de l’entreprise, restent le plus longtemps en poste.
Normalisation par le MES :
Heureusement, les fonctions ont été normalisées (cf. norme ISA-95) et les solutions MES sont apparues sur le marché. Les données sont désormais centralisées, rationnalisées et surtout, transmises en temps réel.
Ces solutions MES sont depuis devenues matures et répondent maintenant aux problématiques métiers de la production, comme la qualité, l’ordonnancement, la traçabilité, la maintenance etc. mais aussi aux problématiques d’acquisition, de stockage et de restitution de l’information.
MES et l’écosystème :
Aujourd’hui l’outil de production doit s’adapter à la même vitesse que la demande du consommateur et nous entendons désormais dans l’atelier les termes d’agilité, de collaboratif, d’accès temps réel à l’information.
Fort heureusement, le système d’information de l’atelier est géré par des solutions MES totalement adaptées à ces changements.
Quant aux autres notions ou concepts qui apparaissent MOM, PLM, ne se sont-elles pas des fonctions complémentaires ou des surcouches fonctionnello-métier du MES voire tout simplement une envie de changement de sémantique (souvenons-nous des GPAO) ?
Bilan :
Au final, Le MES, pivot majeur de l’Industrie du Futur ne serait-il pas le réseau social de l’atelier d’aujourd’hui qui fédère les forces de l’entreprise et normalise la communication des Hommes et des Machines. Le système permet de mettre en place une connaissance collective qui combine les savoirs et savoir-faire dans les process, produits, organisations, pour créer de la valeur. En d’autres termes, l’amélioration de la performance d’une entreprise passe par l’association de savoirs (explicites et diffusables) et de savoir-faire (tacites et non- diffusables).
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